Vie Pratique

Mon enfant ne veut pas se coucher, il n’a pas sommeil !

Comme l’enfant ne veut pas quitter les siens pour le sommeil, il met son imagination au service d’une stratégie lui permettant de gagner du temps, voire de réussir peut-être à décourager le projet de ses parents.

Depuis quelques semaines, notre enfant imagine sans cesse de nouveaux prétextes pour ne pas aller se coucher, pourquoi ?

Même s’il consent à aller se coucher sans trop de difficultés, quelques instants plus tard, il réclame quelque chose, debout dans son lit. Il lui arrive même, de plus en plus souvent, de s’en échapper pour venir faire sa demande d’un air détaché. Pratiquement tout ce qui lui passe par la tête est utilisé. Ces demandes farfelues, que tout parent reconnaît comme des manœuvres, se mêlent à des besoins qui peuvent être réels. Il a soif, veut aller aux toilettes, son pyjama le gêne, il a besoin d’un dernier baiser… À ce stade, vous pouvez lui couper l’herbe sous le pied en lui permettant de satisfaire un certain nombre de besoins avant même qu’il ne soit installé dans son lit. Ensuite, vous n’avez plus de raison de céder à ses demandes supplémentaires. Vous pouvez suivre l’évolution de son comportement en écoutant ses actions ou ses paroles avec un baby-phone

En refusant d’aller se coucher, l’enfant de 2 ans exprime haut et fort son opposition aux règles établies. Ainsi, il s’affirme en tant qu’individu doté de caractère et de personnalité.

Les mauvaises habitudes

Ses exigences vont devenir de plus en plus embarrassantes. Vers 2 ans et demi, l’enfant établit un véritable cérémonial qui peut commencer fort longtemps avant le coucher. Tous les soirs, quelles que soient les circonstances, il devra dire bonsoir à tout le monde, les humains comme les animaux, ranger ses jouets, écouter toujours la même histoire, regarder son dessin animé favori… Et attention, l’ordre de toutes ces fantaisies devra être respecté, sans quoi il faudra tout reprendre à zéro. Ce rituel aux allures capricieuses est en réalité pour lui le plus sûr moyen de se protéger. C’est en fixant quotidiennement ces attitudes que l’enfant domine les peurs les plus archaïques.

Petit conseil pour un sommeil apaisé

Pour ne pas être débordés par ses exigences, il est préférable de ne pas laisser votre enfant établir trop de rites et de refuser les demandes trop extravagantes. Lorsque vous considérez que le manège a assez duré, dites-le fermement, couchez votre enfant et ne répondez plus à ses appels.